Friday, December 16, 2016

Cantate 140 de JS Bach :On en Tombe à Genoux.



Lors de l’audience de mercredi dernier, s’adressant aux pèlerins et aux fidèles rassemblés sur la petite place de Castel Gandolfo, Benoît XVI a parlé de la beauté de l'art comme "vraie voie vers Dieu qui est la Beauté suprême".

Ce n’est pas la première fois que le pape Joseph Ratzinger affirme que l’art et la musique constituent "la plus grande apologie de notre foi". Autant que la "trace lumineuse" laissée par les saints et davantage que les arguments relevant de la raison.

Cette fois-ci, cependant, le pape y a ajouté un souvenir personnel :

"Il me revient à l’esprit un concert d’œuvres de Jean-Sébastien Bach, à Munich, dirigé par Leonard Bernstein. Au terme du dernier morceau, l’une des Cantates, je ressentis, non pas de façon raisonnée mais au plus profond de mon cœur, que ce que j’avais écouté m’avait transmis la vérité, la vérité du suprême compositeur, et me poussait à rendre grâces à Dieu. A côté de moi se tenait l’évêque luthérien de Munich et spontanément je lui dis : En écoutant cela, on comprend que c’est vrai ; une foi aussi forte est vraie, de même que la beauté qui exprime de façon irrésistible la présence de la vérité de Dieu".

Quelle est cette Cantate de Bach qui avait touché si profondément le cœur du futur pape ?

C’est celle que Bach a composée pour la messe du vingt-septième dimanche après la Trinité, dernier dimanche avant le temps de l'Avent dans l’année liturgique luthérienne.

Parmi les quelque deux cents Cantates que Bach nous a laissées, c’est celle qui porte le numéro BWV 140.

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